samedi

Nocturne

Peut-être couve-t-il quelque chose ? (Sa sœur vient d'être malade).
Des cauchemars, du mal a digérer ?
Mon fils vient de se réveiller pour la deuxième fois cette nuit. Il a quelque chose qui va pas. A moins que ce ne soit juste pour le plaisir de se rendormir contre sa maman...
A moins que...
A moins que ce ne soit le ronronnement de l'ordinateur de son papa, à un bout de couloir de la porte ouverte de leur chambre...
A moins qu'il ne sente la boule au creux de l'estomac de son papa qui regarde tardivement "ses blogs en retard" et qui penses à eux....
Et qui se demande si un jour on viendra chercher leurs copains et leurs copines dans leur classe...
Et qui se demande si un jour on viendra les humilier, les contrôler au faciès, dans leur collège, pour, pourquoi pas, les jeter en prison...

C'est quoi cette humanité qui ne respecte pas ses enfants ?
Elle ne se respecte pas, non ?
Une espèce d'automutilation, au paroxysme suicidaire...



Et puis demain matin, j'aurais sans doute droit à des bisous pour me réveiller. Plus tard dans la journée j'aurais perdu le compte des sourires...
Et à un moment peut-être que l'un d'eux se penchera doucement vers mon oreille pour me dire un secret...

mercredi

Dans la tête


Vous aimez les films de gladia... pardon, les films d'animation ?
Donc si oui, vous pouvez aller voir le Concours en ligne ARTE de courts métrages d’animation, d’écoles françaises et belges.
Vous pouvez même voter, ça prend un rien de temps pour vous inscrire.
Il y en a beaucoup de bien et même il y en a un qui est mieux... Mais je ne veux pas influencer votre vote... ;-)
C'est pas comme si je connaissais très bien un des réalisateurs...
Un indice, à part l'excellentissime Dans la tête (hm quoi ?), il aussi participé quelque peu à Oracle...
Et ne vous laissez pas influencer par les images subliminales qui parsèment ce billet...

[Edit : le site d'un des films au hasard... ;-)]

lundi

Un air ... de circonstance

Je ne sais pas si ça vous arrive... moi oui. Il m'arrive souvent d'associer une musique, un chanson, à une situation, un mot, une réplique, une personne... Si on prend la peine de m'écouter, ça peut parfois être assez révélateur.
Et ça m'est arrivé hier soir, sur le Blog de SuperNo, sur ce post. (D'ailleurs, sur ce sujet, vous pouvez aussi allez voir .)
Ceci dit, voici cette association. Le poids de la photo, le choc des mots...




Découvrez Boris Vian!

samedi

Tel fils...


J'ai entre 6 et 8 ans.
Plus vraisemblablement 6. Je viens juste d'apprendre à écrire. Quelques lettres, un mot peut-être. Oui, un mot.

La communale. Deux classes pour le primaire. Premiers souvenirs.
Un genou en sang, maisj'aicouruplusvitequelagrandequicourtvite ! Qui était gendarme, qui était voleur ?
Le premier baiser... Bisou dites-vous ? Non c'était un baiser, intentionnellement. Partagé dans l'immense salle de classe au plafond si haut... Et raconté aux grandes du ramassage scolaire, trahison...

la cour est divisé en deux par un mur... qui doit avoir ma taille ou un peu plus... un muret quoi.
D'un coté, l'entrée, une cour qui sert... de cour quoi, gendarme et voleur, chat perché, élastique... et l'entrée de la classe des grands. Le muret ne va pas jusqu'à ce bâtiment. Il laisse le passage sur la deuxième cour ou donne ma classe et en face, derrière un arbre, l'appartement de fonction de mon institutrice. Cette cour-ci abrite des jeux plus calmes, dont les dix manières de lancer une balle contre un mur et de la rattraper. Je ne suis pas sur d'avoir un jour réussi à enchainer les dix (dont je ne me souviens plus d'ailleurs) sans faire tomber cette fichue balle !

C'est sur ce muret, du coté de ma classe, prés du passage vers l'autre cour...
Avec une craie, j'ai écrit un mot. Sans doute l'un des premiers que je savais écrire.

Il me semble me souvenir de deux choses : la peur d'être surpris, et une certaine fierté à savoir écrire...
On a été questionné, mais je n'ai rein dit... Je n'étais plus fier là. J'avais un peu peur de dire que c'était moi alors qu'il me semble que je percevais très bien que je ne risquais pas grand chose...

Et pourquoi pas une bonne note ! C'était correctement orthographié et écrit presque droit !
...
Ah oui, ce que j'avais écrit ? Tout simplement

PAPA

mercredi

Con, comme... moi

Et oui, à moi de faire le communiquant...
Contribution issue d'une tempête de cerveau forumistique. Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ma créativité (hm, hm...).
C'est la crise... ne jetez plus l'argent par les fenêtres, jetez-y les banquiers !


... make my day.

dimanche

T'as pas cent balles ?


Vous avec entendu la dernière... Pub, je n'arrive pas à l'appeler autrement, pour la Fondation de france ? Une bonne partie du message est sur le thème "vous voulez choisir pour quoi donner"... Ok, pourquoi pas ?
C'est vrai , puisque les pouvoirs publiques ne s'intéressent pas à tous les publics, une bonne partie des besoins est pris en charge par des fondations et des associations....

Hop hop crochets :
[ D'ailleurs, dans sa campagne, cette fondation dresse une liste de ce qui demande à être pris en charge : les mal-logés, les exclus (... de quoi ? Apparemment il faut comprendre chômeurs et "précaires"), les personnes handicapés, les adolescents, la recherche, les enfants, l'environnement, les personnes âgées....
Éloquent par les temps qui courent, non ? Je ne vois pas ici les items "banque" ni "finance internationale" qu'il faudrait pourtant sauver, d'après ce qu'on nous dit. Alors que la plupart de ces huit thèmes ressortent régulièrement sur des banderoles dans la rue (surtout si on considère que ceux qui se préoccupent de l'enseignement se préoccupent des enfants et des adolescents.)
Bigre la Fondation de france en partie d'accord avec la rue sur les priorités. C'est donc que pas mal de ces besoins dénotent d'un dysfonctionnement quelque part, non ?
Mais bref, c'est pas le sujet là maintenant....]

Non le sujet là, c'est la "phrase qui va bien"... Comment ça s'appelle en communiquant dans le texte,... le slogan? (y'a sans doute un mot plus politiquement correct).
Alors le slogan qui ressort bien à la radio, parce que c'est la dernière phrase, et qui ressort bien sur le site web (cherchez pas j'ai pas mis de lien) parce que c'est en gros c'est :

DONNONS, MAIS DONNONS BIEN.

Merde alors, si ça fait pas publicité comparative ça ?

Genre donnez chez nous au moins c'est bien... Chez les autres on sait pas trop, ça peut servir pour des pauvres qui sont sales, voir étranger (oui j'exagère mais je suis en rogne), mais chez nous ça va, les projets ils sont bien, ils sont approuvés, venez, venez...

Mais (re)MERDE !

Que des associations caritatives, des fondations, communiquent, fassent des appels aux dons parce que malheureusement y'en a besoin, ok. Mais laisser entendre que donner chez les autres ce n'est pas bien donner...

Mais ils ne sont pas cotés en bourse quand même !

Et même si c'est un parasite de publicitaire qui a trouvé cette phrase à la con, elle a quand même été approuvée non ?


Merde !


[edit]

La fondation est une structure intermédiaire qui finance des assos et des projets. Donc si tu donnes à la fondation, elle le redonne...
Tu choisis carrément pas à qui tu donnes exactementt...
En fait bien donner, c'est laisser quelqu'un d'autre choisir pour toi...
Comme tu choisis ce que tu manges en t'imprégnant de la pub...
Comme quand tu choisis pour qui voter en regardant TF1 (et la plupart des médias)...

Mais oui c'est ça, pour bien faire, laissons les autres choisir pour nous, qu'on est con.

vendredi

On va leur laisser quoi ?




NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT, le site du film

Là, comme ça, juste après avoir regardé la bande annonce, rien à rajouter !

mardi

And the winner is...

Pas Nader en tout cas...


Pour le reste... pour ce que ça change...

Voyez donc ce que dit Agnès Maillard du jour où rien ne changera
Et aussi ce billet de emcee : And the president is …


Enfin pendant ce temps là, ça occupe les ondes, on parle moins de Vichy, de déplacement de Roms, de "possibilité" de travailler jusqu'à 70 ans...
Ah ! mais c'est sans doute pour préserver le moral des français, que je suis bête alors...

dimanche

Paratonnerre



La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit...
Il parait...
Alors pourquoi cette désagréable sensation de faire paratonnerre des fois ?

Bon, voyons les choses du bon coté. Quand on vit autour (ça dépend de la façon de compter en fait...) du seuil de pauvreté, et qu'on se fait cambrioler, on ne perd pas grand chose. Pas de lecteur mp3 qui disparait ni de portable dernier cri envolé. Pas d'écran HD16/9° subtilisé non plus... (Ah non, ça de toute façon y'aurait pas eu...) et on se fait carotter quelques piéces de 1 et 2 €uros en lieu et place de billets de 100... Ô joie !

Ouaip, quand on est dans ce cas là, la seul chose qui a de la valeur, c'est les bijoux. Pas les rivières de diamants, non, mais plutôt le pendentif du parrain, le bracelet d'une aïeul , le cadeau d'un proche...

Le genre sans facture, normal puisqu'ils n'ont pas de prix...

Merde !